Après le trip surf au Portugal en février, l'équipe de terre de surf repart une nouvelle fois en trip Surf a New York taquiner les Beach Break de Rockaway et revoir la fascinante ville de New-york qui Depuis toujours,fait rêver. New York une ville légendaire, une ville de cinéma, d'architecture, ... New York est une ville fascinante, enivrante une ville ou la culture glisse tient toute sa place entre béton et océan le surf s'est imposé au file du temps et joue un rôle essentiel dans la vie des New Yorkais.
Steve Stathis, retraité de la compagnie d'électricité ConEdison et propriétaire d'une boutique de surf sur la 92e rue et David Selig nous racontent un peu de l'histoire du surf a New York.
Steve Stathis, retraité de la compagnie d'électricité ConEdison et propriétaire d'une boutique de surf sur la 92e rue et David Selig nous racontent un peu de l'histoire du surf a New York.
" Il y avait beaucoup de drogue et pas grand-chose à faire à Rockaway. Le surf a sauvé des vies." Dans sa jeunesse, la plupart des adeptes étaient de jeunes pompiers baraqués issus de la petite communauté irlandaise. Puis une deuxième génération de surfeurs est arrivée dans les années 1990. "Principalement des artistes, poursuit-il. Ils habitent en ville, mais on les appelle "bungalocaux" parce qu'ils entreposent leurs planches dans des bungalows loués à l'année." Dans la langue vernaculaire, la troisième famille de surfeurs est désignée par l'acronyme DFD, pour "down for the day" (venus pour la journée). Plus jeune et plus mixte, ce groupe est aujourd'hui le plus nombreux.
L'avènement du surf a changé le paysage.
David Selig se souvient d'une époque où il était fréquent de trouver sur le sable des scènes de pique-nique désertées,
"fourchettes encore plantées dans les restes de nourriture". Aujourd'hui, ces natures mortes en plastique et papiers gras sont devenues rares. "Les surfeurs ont tendance à laisser la plage plus propre qu'ils l'ont trouvée, commente Steve Stathis. Ils ont donné l'exemple et changé les habitudes. Les gens n'abandonnent plus leurs déchets."

La première fois qu'il mit les pieds à Rockaway Beach, il y a une dizaine d'années, David Selig eut une révélation. L'artiste Tom Sachs l'y avait emmené pour l'initier au surf. C'était interdit, mais les vagues étaient bonnes, en particulier à l'automne, quand les ouragans qui tourmentent la Caraïbe viennent mourir au nord de la Côte est des Etats-Unis. Surtout, la plage était accessible en métro.
"Quand je me suis rendu compte que je pouvais capter l'énergie gratuite et inépuisable de la mer et être au travail à Manhattan une heure après, dit-il, ma vie a changé."
It's not hard, not far to reach, let's hitch a ride to Rockaway Beach" ("ce n'est pas difficile, pas loin, partons en stop à Rockaway Beach"), chantaient les Ramones en 1977. Pas loin, et pourtant : depuis un demi-siècle, New York tournait le dos à sa façade océanique, faisant même oublier que c'est elle, et non Los Angeles ou Miami, qui dispose de la plus grande plage urbaine des Etats-Unis. L'oubli est maintenant réparé. Les week-ends d'été, la vieille promenade de planches qui borde la plage de Rockaway est le théâtre d'une parade continue de skateurs, artistes, musiciens et autres jeunes résidents des quartiers tendance de Brooklyn : garçons tatoués et/ou barbus, filles en bikini et chignon haut perché. Et Patti Smith n'est pas la seule personnalité à être tombée sous le charme des lieux. Le conservateur du musée d'art moderne PS1 et le chanteur du groupe MGMT viennent eux aussi d'y acheter des maisons.
"fourchettes encore plantées dans les restes de nourriture". Aujourd'hui, ces natures mortes en plastique et papiers gras sont devenues rares. "Les surfeurs ont tendance à laisser la plage plus propre qu'ils l'ont trouvée, commente Steve Stathis. Ils ont donné l'exemple et changé les habitudes. Les gens n'abandonnent plus leurs déchets."
La première fois qu'il mit les pieds à Rockaway Beach, il y a une dizaine d'années, David Selig eut une révélation. L'artiste Tom Sachs l'y avait emmené pour l'initier au surf. C'était interdit, mais les vagues étaient bonnes, en particulier à l'automne, quand les ouragans qui tourmentent la Caraïbe viennent mourir au nord de la Côte est des Etats-Unis. Surtout, la plage était accessible en métro.
"Quand je me suis rendu compte que je pouvais capter l'énergie gratuite et inépuisable de la mer et être au travail à Manhattan une heure après, dit-il, ma vie a changé."
It's not hard, not far to reach, let's hitch a ride to Rockaway Beach" ("ce n'est pas difficile, pas loin, partons en stop à Rockaway Beach"), chantaient les Ramones en 1977. Pas loin, et pourtant : depuis un demi-siècle, New York tournait le dos à sa façade océanique, faisant même oublier que c'est elle, et non Los Angeles ou Miami, qui dispose de la plus grande plage urbaine des Etats-Unis. L'oubli est maintenant réparé. Les week-ends d'été, la vieille promenade de planches qui borde la plage de Rockaway est le théâtre d'une parade continue de skateurs, artistes, musiciens et autres jeunes résidents des quartiers tendance de Brooklyn : garçons tatoués et/ou barbus, filles en bikini et chignon haut perché. Et Patti Smith n'est pas la seule personnalité à être tombée sous le charme des lieux. Le conservateur du musée d'art moderne PS1 et le chanteur du groupe MGMT viennent eux aussi d'y acheter des maisons.
Pour aller a Rockaway il suffit de prendre la ligne A en direction du Queens. Le métro se vide à l'arrêt Howard Beach, qui dessert l'aéroport JFK, puis il ralentit et tangue en traversant les eaux calmes de Jamaica Bay, déroulant, des deux côtés, un paysage d'herbes folles, de joncs de mer et de vieilles maisons sur pilotis. C'est encore New York, mais c'est un autre monde. Le ciel est rempli d'oies sauvages et d'avions qui décollent. Toujours tremblante, la rame s'engage alors sur le viaduc qui dessine l'épine dorsale de la péninsule. Au bout du métro, une plage de sable fin ou il fait bon de se mettre à l'eau.